Il est très difficile de traiter ce genre de propos via les médias sociaux, raison pour laquelle je réaliserai cet écrit sur plusieurs jours à intervalle décalé.
Lors de mon parcours professionnel, j’ai été amené à suivre une formation certifiant en process management. Dans le cadre de celle-ci, le chargé de cours insistait sur le fait de toujours déterminer une “root cause analysis” (la langue utilisée était celle de Shakespeare).
En fait, il faut presque toujours être alerte quant à la cause d’un “bottleneck” (désolé pour le mix franglais).
Donc, je décide de faire une expertise sur cet événement de la question arménienne qui a mis et met en émoi la communauté turque de Belgique.
Or, nous sommes nez à nez avec cette aperception exacerbée qui a anesthésié plus d’un esprit sournois au sein des politiques issus de la communauté en cible.
Pour ma part, d’emblée, je serai clair et décisif sur le cap de ce sujet quant à ma personne, j’aurais aucun mal à signer des deux mains la reconnaissance de ce génocide mais comme la tournure et l’enchevêtrement des idées sont en ébullition et que le sujet ressemble plus à acculer la communauté turque de Belgique à cette reconnaissance, la “root cause analysis ».
Plusieurs outils sont mis à disposition pour exceller dans cette branche et analyser les bottleneck (méthode d’Ishikawa ou fishbones ; Pareto Diagram ; Affinity diagram ; FMEA etc…).
Nonobstant le panel fourni, je me restreindrai à la technique la plus simple sans forcément minimiser les impacts émanant à profusion de ce sujet.
5 times why (5 pourquoi) :
– Pourquoi est-ce que la question arménienne revient-elle soudainement sur table après une aussi longue période de gel ?
Parce que le centième anniversaire du « génocide arménien » est l’occasion inespérée au peuple lésé de faire bouger les lignes et aussi parce que le lobbying arménien à Strasbourg (accessoirement à Bruxelles) est riche d’une grosse expérience et fort d’un soutien financier digne d’une tournée mondiale de Charles Aznavour.
Il va sans dire que l’événement Europalia Turquie (6/10/2015-31/01/2016) est sans doute pris pour une proie facile et la réputation du peuple turc à travers la Belgique et l’Europe est déjà mise à rude épreuve par les détracteurs multiples.
– Pourquoi le peuple arménien veut faire bouger les choses et se met pour point de mire cette reconnaissance en Belgique ?
Parce que sur 100 ans, 20 pays ont déjà ratifié cette cause et la Belgique, sous la pression des pays limitrophes, doit aboutir à un texte législatif en tant que joyeuse capitale d’une Europe grandissante et pour laquelle la Turquie a une tendance épicurienne d’abandon.
Il serait judicieux, en outre, d’inclure à la réponse que le chef de parti MR à la chambre, connu pour ses déboires fiscaux d’antan, a martelé le besoin vital de travailler sur ce sujet et botter en touche évidemment les problèmes cruciaux des belges du moment.
A suivre sur yenivatan…