Les faits marquants de l’actualité économique du mois d’octobre

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1. L’inquiétude grandissante des belges concernant le chômage

Quel a été mon émoi en apprenant cette nouvelle !

Les européens et de manière plus ciblée le belge moyen sont très inquiets face à la crise économique.

Ceci n’a jusqu’à présent rien de surprenant. Mais le fait de placer le chômage à la tête d’une liste de préoccupations qui contient notamment la criminalité ou l’insécurité, devient pour ma part indécent.

En effet, selon un sondage sérieux (institut allemand d’études de marché GfK ; 5 ème mondiale quand même !), réalisé dans 11 pays, dont la Belgique, le belge ne s’inquiète qu’à 18% du taux de criminalité et d’intégration. A noter que la Belgique se porte bien par rapport à la moyenne à tendance négative. Elle a un taux de chômage de 7.4% recensés en 08/2012 (source : BNB).

Le Néerlandais, plus pragmatique, avec un de chômage de 4.1% étaient parmi les Européens les moins inquiets avec un taux d’inquiétude de 8% sur le sujet.

Je ne reprendrai pas les résultats des Espagnols qui évidemment sont fortement influencés par les événements du moment.

2. SNCB : la Belgique en demeure

Ca y est ! Une lettre, chaude comme un boulet de canon, a atterri sur la table de dame Belgique comme un missile le 27/09. Cette missive porte l’estampille de la Commission Européenne, le haut commandement.

Il s’agit là d’une mise en demeure qui reproche à la Belgique de ne pas avoir interdit le transfert d’aides publiques entre le gestionnaire de l’infrastructure InfraBel et l’opérateur ferroviaire SNCB.

En effet, une loi de 1991 prévoit que chaque État dresse une liste des aides publiques qu’il attribue pour différentes fonctions. Donc, pour en revenir au cas qui nous occupe, la Belgique ne peut absolument pas considérer une aide publique ayant la griffe “gestion de l’infrastructure” comme étant “une prestation de services de transports”. Ce serait donc un peu comme mélanger les patates et les carottes achetées sur le marché du vendredi pour en faire une bonne soupe de saison. Pourtant, la Belgique avait déjà eu l’oreille tirée une première fois par l’Europe à propos de ce transfert d’un montant annuel de 8.7 millions EUR. Cet argent était débité du compte d’Infrabel et crédité sur celui de la SNCB depuis 2008. La Belgique se défend en invoquant un alignement législatif visant à transposer correctement la directive européenne à partir de l’automne 2012.

Paul Magnette, ministre des Entreprises Publiques, et la SNCB-Holding planchent lors de réunions sur les réponses aux questions de l’instance européenne.

3. Gel des prix de l’énergie ; les fournisseurs passent à côté de 200 millions EUR

Selon le bureau spécialisé dans l’énergie Sia Partners, le gel des prix de l’énergie (déjà invoquée lors d’un de mes précédents écrits) en vigueur depuis avril laisse transparaître un manque à gagner de 200 millions d’euros pour les fournisseurs d’énergie (source ‘L’Écho).

“En bloquant l’indexation à la hausse des tarifs électricité et gaz pour les clients résidentiels, le chiffre d’affaires des fournisseurs a diminué de 4 à 10% par mois entre avril et décembre 2012” rapporte le consultant de Sia.

Le gel handicaperait les investissements et fait peser un risque sur la rentabilité de certains fournisseurs.

Effectivement, nous avons aperçu dans la presse écrite qu’Electrabel avait déjà perdu 300.000 clients en électricité depuis l’arrivée des outsiders de l’énergie plus concurrentiels. Aujourd’hui, le management GDF Suez-Electrabel table sur un maintien et une stabilisation de la clientèle entre 40 à 50 % sur le marché résidentiel belge contre 60% auparavant.

Sia pointe aussi “la taxe sur les tarifs d’injection de 143 millions EUR à charge des producteurs d’énergie. Cette taxe rend les centrales belges – mêmes neuves – moins compétitives et entraîne une diminution de l’offre”, souligne-t-il dans L’Écho. A tout cela s’ajoute la fermeture des centrales nucléaires en Belgique qui la rend dépendante énergétiquement.

4. Une fraude dans les annonces immobilières est à déplorer

Het laatste Nieuws rapporte dans son journal que “L’Institut professionnel des agents immobiliers (IPI) reçoit de plus en plus de plaintes pour un type de fraude à l’annonce immobilière”.

Des escrocs assoiffés de fric sont à l’origine d’une nouvelle technique d’arnaque. Ils proposent des biens locatifs très bon marché sur des moteurs de recherches de biens immobiliers.

Il est exigé aux candidats locataires du bien immobilier de verser une garantie en échange de quoi le propriétaire transmettra les clefs du bien. Après la transaction bancaire, la clef n’arrivera évidemment jamais et l’argent partira en fumée.

300 plaintes de ce genre ont été enregistrées à l’institut professionnel des agents immobiliers durant le premier semestre 2012.

“C’est grave pour le consommateur et ça donne une mauvaise image de notre secteur”, indique Dajo Hermans, le porte-parole de l’Institut.

5. Le taux chômage ne cesse d’augmenter sur la zone euro : nouveau record atteint de 11.4%

Le taux de chômage de la zone euro s’est établi à 11,4% de la population active en août, comme le mois précédent pour lequel le chiffre a été révisé à la hausse, a indiqué l’office européen de statistiques Eurostat.

Au moins d’aout a été un véritable carnage sur le marché du travail Malheureusement, nous ne pouvons que constater les dégâts causés dans les pays au bord de la faillite.

En effet, 18.199 millions de personnes sont chômeurs dans la zone euro au mois d’août 2012 ; en d’autres termes, une augmentation de 10.2% par rapport à la même période en 2011.

Selon toujours Eurostat, l’Office statistique de l’Union Européenne, le nombre de chômeurs a augmenté de 34.000 dans la zone euro.

Évidemment, la cause principale de cette augmentation est les taux respectifs de chômeurs enregistrés en Espagne et en Grèce (24.4%).

Paradoxalement, on constate aussi de manière générale de grosse augmentation de chômeurs à Chypre (+3.7%)  et au Portugal (+3.2%). Les plus importantes diminutions sont à observer chez les nouveaux européens (Lettonie et beaucoup d’autre pays finissant en ie).

Le chiffre le plus alarmant de tout ce journal est qu’il y a, à l’heure actuelle, 3.392 millions de jeunes de moins de 25 ans au chômage en Europe. En d’autres termes, une montée de 213.000 nouveaux jeunes chômeurs dans la zone euro par rapport à août 2011.

Eurostat juge aussi nécessaire de rappeler quelques chiffres des autres continents.

En comparaison, en août 2012, le taux de chômage était de 8,1% aux États-Unis et de 4,1% au Japon.

Il est donc grand temps que le vieux continent reprenne du poil de la bête au risque de tout perdre !

 

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