Bleue, rouge et verte.
Bientôt, on pourra dessiner un arc-en ciel avec toutes les couleurs de l’économie.
En effet, toutes ses couleurs primaires font de l’économie un concept à chaque fois différent.
C’est pour cette raison que je pense que cet article peut mettre en exergue un certain nombres d’idées économiques déjà connues mais pour lesquelles nous ne connaissons parfois pas le nom.
Par exemple, l’économie verte (la plus connue) est « l’ensemble des activités économiques générées directement ou indirectement par la production de biens et de services qui contribuent à éviter, réduire ou supprimer des nuisances faites à l’environnement. » (toupie.org)
L’exemple le plus connu dans ce cas de figure est l’installation d’éolienne en Belgique qui créer de l’énergie renouvelable et non pas comme le diront certaines mauvaises langues la plantation d’arbres par Cengiz PALA à Emirdag en été pour égayer le fameux rond-point de la place principal d’Emirdag (que j’ai eu l’occasion de visiter une fois ).
Mais attention concernant les limites de l’éolienne, nous pouvons d’ores et déjà déplorer le fait qu’évidemment, le vent est une source divine très capricieuse et qu’il faut, la plupart du temps, un groupe électrogène Diesel pour compléter la puissance qui n’est pas à la hauteur des attentes en Kw. Et à cela, nous rajoutons le coût de toute la logistique d’une éolienne et il nous reste plus que les yeux pour pleurer. Ce qui réduit voire annihile le dessein initial de cette économie verte.
Donc, a contrario, concernant l’économie bleue, « il s’agit d’un modèle économique qui incite à utiliser ce qui est localement disponible, qui ne produit pas d’effets secondaires tels émissions et déchets et qui, au lieu de coûter plus cher, assure la compétitivité et l’augmentation de la productivité tout en créant des emplois et une meilleure cohésion sociale » (ideer.fr)
L’initiateur de ce concept génial est un belge mais attention pas un con ! le mec est quand même diplômé de l’ INSEAD et a été tout simplement le fondateur d’ECOVER (marque de produit pour lessive notamment).
Il est aussi à l’origine de l’institut ZERI (Zero emission research institut), établissement qui piste toutes les innovations concrètes qui permettent de produire ce dont l’homme a besoin pour vivre sans déchet ni pollution.
Exemple d’économie bleue, en Colombie, un village consomme son eau potable gratuitement et vend cette même eau aux autres collectivités à bon marché.
La viande au Bénin : une ferme urbaine cultive des mouches qui consomment donc les déchets des abattoirs et pondent des asticots, riches en protéines. Ces petites bêtes sont mangées par les poissons et les caillent qui seront évidemment consommer par les villageois.
C’est pas très frais mais quand on imagine ce que le poulet peut manger avant d’arriver dans nos assiettes …
L’économie rouge a ponctionné durant des décennies les ressources planétaires sans considération pour les générations futures, en pratiquant les « économies d’échelle » et la spéculation tous azimuts (nous sommes en plein dedans).