L’emploi en Belgique fout le camp !

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Une information pour le moins terrible et attristant. Il se trouve que notre vieille Belgique, terre d’accueil depuis presque qu’un siècle bientôt ne peut employer grand monde !

D’après des estimations de l’Office national de sécurité sociale (ONSS), publiées lundi dans la Libre Belgique, plus de 25.000 emplois ont disparu en 2012-2013. C’est vrai qu’il n’y a plus un jour où, en regardant le journal télévisé ou en lisant la gazette, nous tombons nez à nez face à une mauvaise nouvelle concernant l’emploi sur le territoire belge. Il est vrai que le palmarès de grosses entreprises qui ferment grossit au fil des jours. Pis, aucun secteur n’est épargné dans cette tourmente ; même ceux pour lesquels on aurait mis le tapis à l’époque (le métal, la construction etc …).

Le marché du travail belge (comme l’européen d’ailleurs) ne se redresse pas à la vitesse attendue et la principale raison de cette désolation est que jamais, au cours des 10 dernières années, on n’a créé si peu d’emplois en Belgique que lors de la période 2011-2013.

Ceci est le triste constat dressé par la dernière étude de Dynam, une collaboration entre la KULeuven et l’Office national de sécurité sociale (ONSS).

Au cours de la période 2008-2009, la crise avait frappé le plus durement le marché du travail en Belgique. Entre juin 2008 et juin 2009, une diminution de 0,5% soit une perte nette de 20.000 postes de travail a été enregistrée. En 2011-2012, le marché du travail avait repris un semblant d’espoir mais la dure vérité refait surface très vite et nous nous apercevons que la croissance économique est tout à fait en dessous des attentes et des espérances de chacun. Entre juin 2011 et juin 2012, la Belgique a connu un recul de 145.000 postes de travail, soit une baisse de 0,4%. Et selon les estimations de l’ONSS, la diminution de l’emploi net s’est encore poursuivie en 2012-2013, avec une perte évaluée à 25.389 postes de travail, soit une baisse de 0,7% par rapport à 2011-2012.

Pour conclure cette nouvelle bien pourrie, l’analyse de Dynam conclut que la deuxième raison de cette décroissance est le faible taux de création d’emplois. La première période de la crise (2008-2009) se caractérise par la disparition de bon nombre d’emplois (218.000).

Finalement, on espère que l’an neuf changera cette donnée grâce à Dieu et que toutes les personnes désireuses de travailler trouveront chaussure à leur pied.

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